Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu'elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l'affecter profondément et l'amener à s'interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère... Bonus : Scènes coupées commentées (10') - Bandes-annonces.
Notre avis : Gregg Araki signe ici son deuxième meilleur film après "Mysterious Skin", son chef d'oeuvre qui semble difficilement égalable. On retrouve dans ce "White Bird" à la fois la patte du cinéaste et l'univers si personnel de Laura Kasischke. Les personnages sont fouillés et bien interprétés, l'esthétique est très soignée et les sentiments sont torturés. A la fois mélancolique et cinglant, voici le portrait acide de la cellule familiale. Une belle réussite. CD.